Le biais cognitif de l’éternel aspirant polymathe et polyglotte
Le biais cognitif de l’éternel aspirant
Il y a ceux qui cherchent un emploi et il y a ceux qui cherchent à chercher. L’illusion du progrès, du « bientôt prêt », du « je travaille sur mon CV », et du « je suis en train de me former » peut devenir une stratégie d’évitement face au marché réel. Le biais cognitif de l’éternel aspirant est celui qui substitue l’action par la préparation perpétuelle.
Or, la vie ne donne pas de diplôme pour les meilleures intentions, ni pour la théorie sans pratique. La peur de l’échec, l’obsession de la perfection ou l’addiction au contenu motivationnel peuvent créer une boucle mentale où l’on valorise plus la préparation que l’entrée dans l’arène.
Il faut parfois risquer l’imperfection, accepter la courbe d’apprentissage et s’autoriser à essayer, à échouer, à recommencer. Le monde appartient à ceux qui osent, pas à ceux qui s’excusent.
Ryan Khouja – avril 2025
La machine et l’intelligence fondée sur le silicium, contrairement au carbone, fonctionnent en couches et boucles d’impératifs et de conditionnels. Elles sont capables de façonner une réalité parallèle, simulée, mais parfois plus structurée que nos hésitations humaines.
Propriété | Carbone (C) | Silicium (Si) |
---|---|---|
Taille atomique et liaisons | Petit rayon, liaisons courtes et fortes (C=C, C≡C) | Rayon plus grand, liaisons plus longues et faibles |
Structure des composés | Chaînes organiques variées (linéaires, cycliques) | Réseaux tridimensionnels (ex. SiO₂), peu de chaînes |
Électronégativité | 2,55 – liaisons covalentes fortes | 1,90 – liaisons plus ioniques |
Réactivité et solubilité | Compatible avec l’eau et la vie biologique | Peu soluble, inadapté à la biologie |
Applications | Biologie, ADN, polymères, graphène | Électronique, semi-conducteurs, verre |
Pourquoi la vie a choisi le carbone (et pas le silicium)
La vie telle que nous la connaissons est basée sur le carbone, et non sur le silicium, pourtant tous deux appartiennent à la même famille chimique. Est-ce une simple coïncidence ? Pas du tout. Il s’agit d’un choix dicté par la chimie, la physique et les conditions environnementales de la Terre.
1. Le carbone : champion de la diversité moléculaire
Le carbone peut former quatre liaisons fortes avec d’autres atomes, y compris lui-même. Il en résulte une immense variété de structures : chaînes, anneaux, branches… C’est la base de l’ADN, des protéines, des glucides et de toutes les molécules organiques. Le silicium, lui, a plus de mal à former des chaînes stables et complexes.
2. La vie aime l’eau… mais pas le silicium
Sur Terre, la vie est inséparable de l’eau. Or, les composés à base de carbone fonctionnent très bien en milieu aqueux. Ceux du silicium, en revanche, sont souvent instables, insolubles ou réagissent de manière imprévisible. Résultat : le carbone gagne, haut la main.
3. Des molécules réactives et adaptables
Le carbone permet la création de molécules chirales, auto-réplicatives et énergétiquement actives. C’est ce qui rend possible la photosynthèse, les enzymes et l’évolution biologique. Le silicium ne présente pas ces propriétés, du moins dans les conditions terrestres.
4. Une question de conditions
Le silicium est abondant… mais dans la croûte terrestre sous forme de silicates très stables, inutiles pour une chimie vivante à température ambiante. Le carbone, lui, circule librement sous forme de CO₂, de composés organiques ou de gaz.
5. Et ailleurs dans l’univers ?
Certains scientifiques pensent qu’une vie basée sur le silicium pourrait exister dans des mondes extrêmement chauds, secs, ou riches en méthane. Mais sur notre planète, la vie a logiquement misé sur le carbone : souple, polyvalent, et adapté à l’eau.
Texte rédigé par Ryan Khouja – avril 2025
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