#Power is #Power FR
#PowerisPower simple avis d'un profane #Energy #Energie #Energy
Il y a quelques mois, j'ai eu l'occasion d'écouter plusieurs intervenants intéressants lors d'une journée organisée par #COFACE, qui a eu lieu au #CaixaForum de la ville de Barcelone. Cela m'a fait réfléchir sur quelque chose que j'ai partagé ouvertement avec des collègues et des amis il y a un certain temps.
Lorsque nous abordons la question de la diversification énergétique et le rôle des énergies renouvelables, nous ne pouvons pas ignorer la question des indices boursiers, car à mon avis, il existe une corrélation claire entre la bonne performance de ces indices et la bonne progression de l'économie et le risque pays, et c'est pourquoi il faut à mon humble avis l'aborder avec maturité, sérénité et restant sérieux, en s'éloignant des populismes.
C’est vrai que nous n'avons pas d'autre choix que de miser sur les énergies renouvelables pour sauvegarder la planète comme il ressort des conclusions de la # COP25, qu'elle soit d'origine solaire, photovoltaïque, éolienne avec des fermes de moulins à vent dans tous les océans, ou voire nucléaires si nous trouvons une formule pour traiter les déchets, entre autres sources ... Néanmoins, je pense que cela devrait être fait de manière échelonnée et prudente, car les compagnies d'électricité ont un poids relativement important dans les indices boursiers, et j'ose affirmer que c'est un phénomène mondial, et ceux-ci dépendent de trois sources de revenus: la production dite génération, la distribution et la commercialisation, et les énergies renouvelables peuvent constituer une menace pour la valorisation boursier des monopoles ou pseudo monopoles électriques et leurs dividendes, si il y’a une cannibalisation d'une partie du négoce.
Dans un scénario d'atomisation de la production énergétique, par exemple avec la génération par autoconsommation des communautés de voisins ou d'entreprises, peut-on faire face à un risque pays compte tenu de la corrélation qui existe entre les résultats des pseudo oligopoles énergétiques et les indices boursiers ? sans oublier que les entités financières détiennent une partie du gâteau qui n'est pas du tout négligeable, en termes de participation dans le secteur électrique, le gaz et le pétrole, en plus du fait accru que les sources fossiles détiennent la partie la plus importante en terme de source pour la génération, n'est-ce pas? La banque d'investissement n'est-elle pas un acteur intéressé par l'économie de l'or noir tout au long de son cycle, de l'extraction à la consommation sous forme d’énergie ?
Un scénario possible, tout d'un coup, serait que les conseils municipaux compétents, entament l'établissent d'un système de subventions et / ou d'aides aux travaux de façade d’immeubles, pour l'installation de panneaux solaires photovoltaïques pour l'autoconsommation, et les excédents générés les rendant disponibles au public, par exemple pour les bornes de recharge des véhicules électriques, ou pour l'éclairage ou pour les transports publics (par exemple métro ou autres véhicules électriques ou hybrides), n’est-il pas envisageable avec les technologies disponibles et leurs coût ? Les batteries de Tesla n'ont-elles pas été libéralisées par Elon Musk ? La chaîne d’approvisionnement de batteries ne serait-elle pas capable de se fournir localement avec des usines de panneaux et de batteries dans les ceintures industrielles qui entourent les zones métropolitaines, compte tenu de la grande industrie auxiliaire qui existe autour des villes de la planète à haute densité démographique ? Me vient à la tête : Sao Paolo, Mexique DF, Milan, Paris et un long etc… de noms.
Dernièrement on peut repérer l’AI qui veut pénétrer tous les secteurs productifs, et à mon avis, l’avenir de tout est passant par un #SMARTGRID piloté par l’#AI, capable de gérer et d'adapter la demande à l'offre. Ou ne serait-il pas raisonnable de faire travailler les départements de R&D des universités pour porter à terme des calculs afin d’identifier les algorithmes afin de gérer et optimiser le fonctionnement dudit réseau par le biais de l’#AI?
L’objectif de cet écrit n’était de rentrer dans l’évaluation du nombre et types de multiplicateurs Lagrange nécessaires pour une optimisation efficiente et efficace de la génération / production / distribution / marketing ... En plus, avec la sensorisation à l'ère de l’#Iot internet des objets avec des capteurs, on pourrait mesurer tout ou presque tous les indicateurs et métriques qui puissent à la limite intervenir, et aider dans cet exercice d'optimisation, mais il est également impératif de protéger cette infrastructure, qui étant critique et avec trop d'humains impliqués; Je crois que prôner pour la Cyber sécurité ça pourrait entamer un blocus des opérations de la source à la lampe ou LED, mais peut-être avec du rigueur lors de l’élaboration de protocoles, de processus et d'exigences réglementaires pour l'accès à de nouveaux sujets générateurs, pourrait limiter et minimiser le risque, soit dites les externalités négatives.
Néanmoins, à mon avis profane, nous sommes loin du réseau intelligent, qui pourrait au moins faire une correspondance / réconciliation entre la production et la consommation d'électricité, entre la production et la demande. La plupart des clients potentiels ignorent la technique et les leviers ou avantages de la génération autonome.
La diversification des sources d'énergie et l'atomisation de la production d'électricité ne sont plus le monopole d'une seule entité : mono ou oligopolistique, et le citoyen peut également générer sa propre électricité, ce qui semble changer les règles du jeu, puisque le citoyen, en particulier, grâce à des formules de copropriété ou via des initiatives locales etc ... ils peuvent, grâce à des panneaux photovoltaïques ou de petites éoliennes, atteindre à mon avis l'autonomie énergétique.
Un exemple qui me vient à la tête, est celui des territoires éloignés de l’axe principale du réseau de distribution, qu’obligerai les faire payer pour assurer l’accès, par le biais de taxes ou autres formules afin de financer les frais d'accès à l'infrastructure existante pour la distribution. Dans une large mesure, l'atomisation peut garantir la capillarité aux points d'approvisionnement du territoire éloignés des principaux axes de distribution des infrastructures existantes, épargnant au citoyen une facture dont on peut se dispenser, puisqu'il pourrait s'agir de territoires sans masse démographique suffisante pour atteindre un BreakEven et récupérer l'investissement pour amener le réseau sur ce territoire éloigné.
Je pense qu'une externalité négative de cette génération d'atomisation est l'impossibilité de stocker les surplus d'énergie générée à l'infini, comme première observation; et je pense que des batteries sont nécessaires pour stocker cet excédent et son utilisation ultérieure en dehors des heures pointe, soit pour sa propre consommation, soit pour la mettre à disposition d’autres utilisateurs ou la revendre au réseau.
L'un des termes avec plus de présence dans les conférences liées à la durabilité est #SMARTCities; Je pense qu'en tout cas la ville est une entité passive, et l'intelligence est fournie par ses citoyens en fonction de l'utilisation rationnelle et efficace qu'ils font de leurs ressources. Il y a un message redondant qui est la nécessité de garantir la recharge énergétique pour tous les types de véhicules qui circulent fréquemment dans la ville et nécessaires pour le transport et l'approvisionnement, vrai qu'avec l'augmentation des véhicules électriques et hybrides, les émissions pourraient se voir réduite en réduisant des véhicules autopropulsés par des moteurs à combustion, en les remplaçants par d’autres qui fassent utilisation d’autres sources d’énergie, par exemple électrique, cependant comment faire pour les recharger, où et comment sera-t-elle produite cette énergie pour les point de recharge?
Je me demande si ce que nous allons faire, c'est déplacer le point de génération d'un moteur à explosion vers des centrales à cycle combiné qui brûleront à distance des combustibles fossiles ou des centrales nucléaires, afin de mobiliser le parc urbain de véhicules qui ont besoin d'électricité pour leur propulsion ?
Il est certainement impératif de réduire les fumées, car c'est une stratégie à court terme nécessaire pour traiter le problème qu'elles génèrent pour la santé des citoyens urbains, mais quelle est la stratégie au long terme pour lutter contre le réchauffement climatique en utilisant la production énergique comme levier ? Et dans ce contexte, comment les bornes de recharge d'hydrogène peuvent conduire des véhicules urbains fonctionnant avec ce carburant ? L'expérience de la ville de Paris avec Hyundai Taxis basée sur un partenariat hydrogène et Air Liquide pour l'approvisionnement, est-elle extrapolable à d'autres villes européennes à forte densité démographique ?
Le secteur public a besoin de soutien, de conseil pour identifier et mettre en œuvre les leviers nécessaires, pour une transition réelle et efficace, et les parties prenantes actuelles peuvent être des participants et des protagonistes, pour les initiatives hybrides public-privé.
Depuis la privatisation de l'énergie en Espagne, je me demande depuis des années : combien pèse la facture énergétique dans la production de produits et / ou de services en Espagne? Dans quelle mesure est-elle une externalité négative pour la compétitivité internationale de son économie ? Dans quelle mesure l'incertitude générée autour du prix du pétrole brut due à l'instabilité géopolitique crée-t-elle une externalité négative ? Peut-on affirmer que la diversification et l'atomisation en tant que stratégies n'agiraient pas comme des éléments d'internalisation des externalités citées ?
Ici, je laisse mon plaidoyer, plus plein de doutes et de questions que de réponses, vu mon ignorance du secteur.
Comments
Post a Comment